Yeliz Sari La simulation de gestion et le jeu d'entreprise
Yeliz est en bac 3 économie et gestion à l’UNamur. Elle a suivi le séminaire de simulation de gestion enseigné par Corentin Burnay.
Dans le cadre de ce cours, chaque groupe était responsable d’une entreprise fictive. L’activité se déroulait sur une plateforme en ligne, Orsiam, sur laquelle nous avions accès aux consignes et nous pouvions contacter nos professeurs qui jouaient le rôle de syndicats, banques, président du CA, assurance, … C’est pourquoi, nous devions être professionnels pour chaque tâche et chaque requête. Il s’agissait d’une simulation d’une réelle entreprise.
Le jeu se fait sur une période fictive de 2 ans pour lesquels nous devions rendre des décisions chaque trimestre, nous complétions une fiche avec différentes informations comme la quantité de marchandises commandée, le nombre de produits à produire, le nombre d’heures de travail, le salaire horaire, les investissements, … Cette simulation était répartie sur un gros mois, c’est pourquoi nous devions consacrer beaucoup de temps à ce cours, le temps était serré au niveau des remises de décisions. C’était assez intense, nos professeurs nous laissaient en autonomie et jouaient un rôle de guide.
Dans mon équipe, nous étions 4 personnes. Nous avons décidé de tout faire ensemble, c’est-à-dire que nous avons très peu diviser les tâches et le travail. Nous avons dû réaliser cette activité entièrement à distance. Chaque décision avait un impact sur la suite du jeu et la santé de notre entreprise. Sur la fin, lors de la campagne de lancement d’un nouveau produit et le rapport annuel final nous avons décidé de nous répartir le travail mais toutes les décisions stratégiques ont été prises collégialement.
J’ai apprécié ce cours où l’objectif était de nous plonger au sein d’un réel marché, avec pour responsabilité la survie et la bonne santé de notre entreprise car je me suis sentie immergée dans le monde entrepreneurial.
Parmi les tâches que nous avons réalisées, nous avons rencontrés des challenges lorsqu’il a fallu calculer différentes formules afin de déterminer le nombre d’employés à recruter, la quantité de matières premières à acheter, la quantité de produits à stocker, la quantité de produits à produire, le nombre d’heures de travail, les investissements à demander, … un aspect plus créatif fut la campagne marketing pour le lancement d’un nouveau produit. Nous avons créé un visuel pour ce nouveau produit, une brochure publicitaire et un rapport expliquant l’origine et les caractéristiques de ce nouveau produit.
La dernière tâche que nous avons dû exécuter était le rapport annuel final de 10 pages, un document établi chaque année après la clôture d'un exercice comptable. Le rapport annuel est destiné aux actionnaires de la société. Il est mis à leur disposition dans les quatre mois qui suivent la clôture de l'exercice.
Je pourrais décrire chaque tâche comme un moment clé. Cette activité globalement générait beaucoup de stress, pour moi et l’ensemble de mon équipe. Nous avons du parfois travailler au finish car le planning était assez serré. Un autre moment fort fut l’oral de fin de période, fait à distance, lors duquel nous avons présenté notre rapport annuel.
Finalement, ce cours m’a semblé original dans son ensemble, car dans le cadre de mon bachelier, c’est le premier cours où je n’ai pas eu cours à proprement dit. C’était une mie en simulation et c’était complètement nouveau pour moi. Ce qui est enrichissant c’est que nous sommes responsables du bien-être de l’entreprise, et nous le ressentons car une erreur ou une mauvaise action pouvait avoir des conséquences irréversibles. C’est pourquoi, cela semblait réel et nous n’avons pas pris cette activité à la légère.
- Gérer l’ambiguïté, l’incertitude et le risque : nous faisions face à un environnement concurrentiel, et nous n’avions pas le choix que de prendre des risques. Chaque décision nous a amené à vivre ce sentiment d’incertitude et de prise de risque car nous n’étions jamais certains des stratégies adoptées par les autres équipes.
- Travailler avec les autres : car l’entreprise était la responsabilité de chacun des membres du groupe, et que nous avons décidé de réaliser la majorité des tâches ensemble.
- Faire preuve de créativité : lorsque nous avons lancer la campagne pour le nouveau produit. Nous avons du créer l’ensemble de la stratégie marketing d’un nouveau produit. Nous avons été également créatifs lors de la réalisation du rapport annuel, que nous avons fait sur l’application Canva, avec un design original et moins scolaire.
- Déceler les opportunités : lorsqu’il fallait trouver des solutions à des problèmes, par exemple, nous avons essayé de déceler des opportunités pour être solvable.
- Enfin, j’ai appris à entreprendre et à prendre des initiatives. Nous ne pouvions pas prendre les choses pour acquises, car à chaque décision, la santé de notre entreprise pouvait être bouleversée. J’ai appris à rédiger un rapport annuel et nous avons également réalisé un business plan, ce qui était nouveau pour moi.
Cette activité m’a permis d’apprendre de nombreuses choses, comme les calculs financiers, ce n’est pas une matière dans laquelle je suis très à l’aise. Chacun dans le groupe avait son talent donc la personne de l’équipe qui était plus à l’aise avec la compatibilité nous a aidé à réaliser les calculs.
Ce travail de groupe a été le plus intense de mon bachelier. Cette expérience m’a permis d’être plus efficace dans mon travail. J’ai appris à collaborer et à partager des responsabilités égales avec mes partenaires. Le plus gros challenge de ce travail, c’est que nous étions en totale autonomie.
Dans l’ensemble, l’expérience fut très enrichissante et nous a poussé au-delà de nos limites et de nos habitudes scolaires.