Keyssia Kivunghe L'esprit de l'UNamur
Je suis Keyssia Kivunghe, je suis arrivée à l’UNamur en septembre 2020 pour finir mon bachelier en information et communication.
Je suis arrivée à l’université de Namur en septembre 2020 après deux années de bachelier en information et communication à l’université de Louvain-la-Neuve.
Dès les premiers instants, je m’y suis bien sentie. J’étais très contente qu’ils m’acceptent pour finir mon bachelier. Les 4 premières semaines ont été à l’université, j’ai donc eu « la chance » de voir certains enseignants et de rencontrer quelques étudiants, dont une avec laquelle j’ai particulièrement accroché.
Mi-octobre, c’est le retour en distanciel. Les choses sont devenues bien plus compliquées à ce moment-là, plus de rencontres, plus de partages et plus de sorties. On se retrouvait derrière nos écrans, avec une motivation en baisse et des objectifs bien plus complexes. Malgré tout cela, mon changement vers l’UNamur a été un choix merveilleux professionnellement parlant.
Au premier quadrimestre, le cours qui m’a le plus interpellé était celui de communication d’entreprise avec Anne-Catherine Lahaye. Nous travaillions avec une entreprise afin de leur offrir des stratégies et actions afin de les aider à améliorer leur communication interne. Je n’avais jamais eu un tel cours auparavant, où la mise en pratique de la théorie se fait directement, où toute la classe est amenée à effectuer un travail de groupe, où chacun apporte et l’enseignante est en fait un guide. J’ai pu connaître d’autres personnes, et en apprendre énormément sur le domaine qui me passionne tant.
Lors du deuxième quadrimestre, j’ai fait mon stage de 5 semaines, et j’ai pu vivre l’unité d’enseignement intégrée.
C’est en réalité, de nombreux projets (travail de recherche, stage, rapport de stage, travaux en langues, etc.) suivi du Hackacom à la fin de nos examens. Je ne vais pas mentir en disant que ça a été facile pour moi. Venant d’un système totalement différent où l’étudiant est plus autonome et livré à lui-même, j’arrive dans un système plus « familial ». Les professeurs connaissent leurs élèves, ils les encouragent et les accompagnent. J’ai vu des larmes coulées, des anecdotes racontées, etc. Il y avait de vrais liens, les étudiants et les enseignants étaient un vrai groupe. Ça a été difficile d’avoir une place dans ce groupe en étant à distance jusqu’aux examens de juin. Cependant, j’ai été très bien accueillie, tant par les enseignants que par les étudiants.
A la base, j’ai fait le choix de venir à Namur par faciliter, étant dans la région, mais également pour le programme. En y arrivant, j’ai découvert beaucoup d’autres choses. Aujourd’hui, je regrette presque de ne pas avoir commencé mon bachelier là-bas. La pratique passe au-dessus de tout et les enseignants partagent leurs connaissances et apprennent également des étudiants, c’est un système qui me convient et que je trouve particulièrement bien fait, surtout dans le domaine de la communication.
Pour moi, les compétences qui ressortent le plus de tout ce que j’ai appris en une année à l’UNamur sont : travailler avec les autres, car jusqu’à la dernière minute de notre bachelier avec le Hackacom, nous avons dû répondre à des demandes en groupe. Ça nous a permis de créer des liens, d’apprendre des autres et c’est lié à tout cela que la compétence mobiliser les autres fait également sens. Dans la communication, nous serons amenés à être en groupe, accepter et valoriser les idées des autres et de demander également les avis. Dans le cadre d’un projet, mobiliser les forces et les faiblesses de chacun. Ensuite, gérer l’incertitude, plus que jamais avec l’année que nous avons eu, nous avons dû apprendre à gérer le risque et à s’adapter à différentes situations. Enfin, la motivation et persévérance. Nous avons certainement vécu l’année la plus compliquée en tant qu’étudiant, mais le fait d’être dans un groupe, d’avoir le soutien des enseignants, etc. Ca nous a permis de nous surpasser.
L’UNamur m’a clairement chamboulée. Avant d’y arriver, j’avais un parcours professionnel assez clair dans ma tête, je savais vers quel master je voulais me tourner pour finir mes études. Puis, après mon stage, après certains témoignages de professeurs, après avoir eu l’opportunité de créer et d’aider lors de notre formation, j’ai été perdue. Perdue, mais pas dans un sens négatif. J’aimais ce que je voyais et ce que je vivais, la pratique, l’expérience, la créativité, etc. Je me suis rapidement rendue compte que retourner dans un système d’enseignement plus théorique ne m’intéressait plus du tout ! J’ai fait plus de recherches concernant les métiers de la communication et aujourd’hui et je sais vers quoi je veux me tourner. Je sais ce qu’il me plaît et ce dans quoi j’ai envie de travailler plus tard et je pense sincèrement que sans avoir fait ce choix de changer d’université, je n’en aurais pas appris autant. Je n’aurais pas eu le déclic avant de commencer un master dans lequel je n’aurais pas été épanouie.